Baisse du nombre de ventes immobilières. Tendance !
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La demande s'essouffle. Après plusieurs mois d'une progression rapide de l'activité immobilière, le rythme d'évolution de la production des transactions ralenti depuis le mois de juillet.
Le nombre de transactions dans l'ancien a reculé de 5.6% au troisième trimestre cette année par rapport à la même période de 2020.
C’est un vrai rééquilibrage par rapport à la frénésie qui avait démarré à la suite du premier confinement. Les taux de crédit ont beau rester incroyablement attractifs pour les acheteurs… Les conditions à remplir pour emprunter se durcissent. De fait, la demande s’essouffle. Elle s’essouffle non pas parce que les gens n’ont plus besoin d’acheter, ou ne rêvent plus de maisons… Mais parce que les banques demandent beaucoup plus d'épargne aux emprunteurs. Elles cherchent à contenir l'emballement du marché ce qui entraine des effets pervers. Les primo-accédants souffrent pour obtenir un emprunt tout comme les investisseurs de biens locatifs Les recommandations du Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) deviendront encore plus contraignantes en 2022. Les banques seront sanctionnées si le taux d’effort des emprunteurs dépasse 35 % de leurs revenus et si les durées excèdent vingt-sept ans (sauf pour 20 % des dossiers). Ces nouvelles règles pourraient freiner la production de crédits donc faire baisser le nombre de ventes immobilières. Les années records que nous venons de connaître ne devraient pas se reproduire. Ainsi nous pourrions observer un atterrissage en douceur ce qui est plutôt une bonne nouvelle pour les acteurs du marché. A suivre...